De janvier à juin, Christian nous relate l’histoire du mouvement ouvrier en France de 1830 à nos jours. Le 18 janvier 2017, il nous a fait un jus sur la période 1830-1871. La séance commence avec l’avènement de Louis-Philippe, mais surtout la révolte des Canuts de Lyon en 1831 (Vivre en travaillant ou mourir en combattant). Il ne parlera que très peu de la Commune de Paris car une soirée s’est déjà tenue sur le sujet à la BAM le 20 octobre 2015 (avec l’intervention de l’historien Jean-Louis Robert qui a participé à l’ouvrage collectif, Le Paris de la commune, Éditions Belin).
Victor Hugo
Des sources et des lectures évoquées par Christian
– Les rapports du frère d’Auguste Blanqui sur la condition ouvrière (Des classes ouvrières en France pendant l’année 1848, 1849), relevés par Georges Vidalenc.
– Balzac, La comédie humaine.
– Proudhon, Qu’est-ce que la propriété ?
– Proudhon, Philosophie de la misère.
– Marx, Misère la philosophie.
– Marx, La lutte des classes en France.
– Victor Hugo, Histoire d’un crime. A propos du héros né à Saint-Léonard.
Sur la Commune
– Lissagaray, L’histoire de la Commune de 1871, La découverte.
– Rougerie, La Commune de 1871, Que-sais-je ?, Presse universitaire de France.
Sur la révolte des Canuts
– Rude, Les révoltes des Canuts, La Découverte.
Repères chronologiques
1830 : avènement de Louis-Philippe.
1831 : révolte des Canuts
1848 : IInde République
1852 : IInd Empire
Les années 1860 : pacification de l’Algérie
1864 : création du Comité des Forges, qui deviendra l’IUMM (Union des Industries Mécaniques et Minières), le CNPF (Conseil National du Patronat Français) et enfin le MEDEF (Mouvement des Entreprises de France).
1864 : naissance de l’Association Internationale des Travailleurs (la première Internationale).
1871 : la Commune de Paris (mars-mai).
Lexique :
Galéjade (de l’occitan galejada, badinerie) : façon exagérée et plaisante de raconter une aventure ou de peindre les choses.
Vous pouvez retrouver ici les autres jus de M. Pataud.
Jus pressé par Christian Pataud, mis en bouteille par Sylvie Gasteau, étiqueté et mis en cave par J. Vingtras.