La situation de confinement actuelle possède certaines ressemblances avec les épreuves d’un embastillement, dont celles et ceux qui en sont sortis nous rappellent qu’elles ne se traversent pas si aisément et qu’il nous faut y porter quelque attention.
Au-delà des exercices physiques, des promenades quotidiennes et de nos indispensables échanges numérisés, la musique, la lecture, la réflexion et l’écriture peuvent devenir des viatiques appropriés, non seulement pour traverser les semaines, voire les mois qui viennent, mais surtout pour qu’une fois cet obstacle franchi, nous puissions solder les comptes avec les pouvoirs en place, sur tous les plans. Car tout un chacun aura remarqué que cette pandémie se double d’une crise financière[1] et qu’elles arrivent au moment où, ici comme ailleurs, des fissures se dessinent dans les systèmes de domination et d’exploitation. Il va sans dire que ces pouvoirs tenteront d’instrumentaliser la situation à leur profit. On le savait avant Machiavel. Pour autant, se retrancher dans une dénégation des dangers provoqués par ces phénomènes pourrait s’avérer périlleux ; mieux vaut y faire face, nous y reviendrons de manière plus précise à travers les différentes livraisons de ces
« Carnets de réclusion ».
JMR
Carnets de réclusion