Cette exception semble avoir désormais vécu, après que la nouvelle majorité municipale, a pris pour premier arrêté le déploiement de la « vidéoprotection », dans la cité Pierre Valette et sur la place du marché.
Nous relayons ici la pétition émanant du collectif En Marge et En Travers de Malakoff, appelant à l’abandon de ces projets de vidéo-surveillance. Merci de la faire circuler !
1 La composante « Les Écologistes/Mouvement Écologiste Indépendant » de cette nouvelle majorité mérite d’ailleurs qu’on s’y attarde. Ce sont des élu-es de cette formation (ralliée sur le tard) qui ont instruit le dossier pour le déploiement de la vidéo-surveillance. Si on sait une certaine gôche très prompte à promouvoir la vidéo-surveillance, toute illusion quant aux orientations sociales de cette tendance, cesse à la lecture de ses statuts, ou de l’article wikipédia qui lui est consacré. On appréciera par exemple des énoncés prometteurs comme « Le cadre et l’ouvrier sont unis par une même communauté de destin face à la crise écologiste » [dans la possibilité de se confiner à la campagne, de fuir la pollution ou de se protéger de la canicule ? NDLR] ou d’autres, en vrai plus pertinentes mais clairement contradictoires avec la présente décision « La violence parait légitime à la droite et à la gauche lorsqu’elle sert L’État ou leur vision du progrès. La résolution armée des conflits, l’écrasement de l’individu par la machine étatique, certaines technologies, expriment cette violence que nous rejetons. » …La vidéosurveillance, une technologie douce ??